J'ai écrit sur ton corps Des vers doux comme la mort Et dans tes bras avides Mon âme sombre et se vide
Dans nos yeux enflammés L’animal s’est ranimé Sur tes seins blancs et durs Rejetant la créature J'ai glissé vers ton ventre Félin filant loin de l’antre Et sur tes cuisses tendres J’ai poursuivi pour attendre Retardant l'ultime phase L’instant bestial de l'extase
Tandis qu’exténués Nous sommes restés cloués Comme un hibou étrange A la porte d'une grange