J’ai plus souvent trouvé dans les yeux verts d’un chat Cette compréhension absente chez les hommes Ceux-ci trop imbibés de leur prêchi-prêcha Parlent pour ne rien dire et sans fin nous assomment
Pas de chats à la messe pour l’hostie et le vin La parole permet les phrases patelines Sur son divan le chat ignore les mots vains Un seul regard suffit à la gente féline
Voici pourquoi l’on voit de la Corse au Poitou En compagnie d’un chat les pires solitaires Le silence adorant comme nous les matous Savent dans les salons la saveur de se taire
S’il est inquiet le chat se calme d’un regard Et quand il est content nous montre des égards