Sous le disque de vie frémit la folle-avoine Nourrie par le limon des âges sans bonté Où la barbare épée créait les patrimoines Les nobles sans quartier s’emparant d’un comté
Sur ces strates de sang vont de beaux esprits nobles Se croyant le sang pur et l’âme sans défaut Ils jugent des tribus sur leurs actes ignobles Qui répandent l’horreur à l’heure des infos
Pourtant là sous leurs pas gisent des ossuaires Des victimes des camps et des morts par millions Durant de longs conflits sur les champs mortuaires
Ce passé récent n’excuse en rien ces légions Remplissant les fosses de défunts sans suaire Songeons que nos anges ont des crocs de lion