Les tapis déroulez et que les orgues tonnent Exaltant les fastes des palais chargés d’ors Les tableaux et statues ornant les corridors Sont le fruit des larcins d’une élite gloutonne
Pour plus accumuler il suffit qu’on ordonne Qu’on rapine en taxant ceux qui suent sous l’effort Pour remplir à vomir les vastes coffres-forts Des goinfres gueule ouverte à l’instar des gorgones
Un baronnet d’empire au blason tout récent Aime assez marteler aux manants qu’il débauche Qu’eux seuls sont les fautifs des erreurs des puissants
Il ne les emploie plus car pour s’emplir les poches Il trouve ailleurs des serfs trimant pour vingt pour cent Les manants sont gourmands voilà ce qu’il reproche