Et le onzième jour on créa l’assassin Loin du jardin d’Éden fait de boue et de haine Petit tyran portant la pensée allogène Répandant peine et sang au nom d’un livre saint
Depuis ce minaret Tombe un fatal arrêt Des esprits vont sans âme Sous la noire oriflamme
Et le onzième jour sous son soleil de nuit Le sang sera versé au pays des Lumières Sans pouvoir bâillonner l’ironie de Molière Qui se railla toujours du dogme et de l’ennui
Depuis ce minaret Tombe un fatal arrêt Et s’empliront les rues D’une âme disparue