J’ai vomi comme un chien dans le caniveau sale Le fiel d’espérances avalées au comptoir Et parties en fumées dans le ciel de la salle Où sont les étoiles et la beauté des soirs
À genoux à gémir dans le profond silence En voulant ignorer l’origine du mal Du vide qui me noue les tripes et la panse Mais sans pouvoir combler cet espoir animal
Si je remplis mes nuits d’éphémère amnésie Effaçant à l’alcool l’icône du passé Je saisis la raison d’insensées frénésies
Des excès des week-ends des cuites colossales Qui comblent de néant un dossier non classé Et qui m’envoie vomir dans le caniveau sale