Le Nouveau Siècle. Contre la servitude volontaire (2)
Le lendemain midi j’ai repris le chemin Et l’arbre s’élevait face aux sombres collines De lumière nimbé mais un simple examen Montrait autour de lui des vignes opalines
Lorsqu’un juste refuse un obscur souverain Surgissent aussitôt des surgeons en grand nombre Le tyran peut trancher de sa lame d’airain Ils repoussent toujours pour venir défier l’ombre
Même si l’arbre juste était moins singulier Les rayons d’or semblaient s’attarder sur ses branches À la paix revenue qui songe aux chevaliers Pourtant ils conservent une aura claire et franche