C’est la montagne-mer entre vent et écume L’écho d’azur où vont tritons comme dauphins Le granit soupirant d’espérances posthumes Et les myrtes mêlant aux genêts leur parfum
C’est le poids du passé des rancœurs des coutumes Une trame tissée de regrets des défunts Du sang et des drames l’épée contre la plume Et un chant pour prier que la nuit prenne fin
Ce sont des souvenirs gravés dans chaque pierre Ceux que l’on a vécus et ceux qui sont contés La maison ancestrale où s’accroche le lierre
C’est un imaginaire et la réalité Un rêve sur la grève un dessin de poussière Que la vague ou le vent s’en viennent déliter