Tel un bambin chassant l’aigre vin du chagrin Croque un gâteau sans faim pour apaiser sa peine Je ripaille et je bois levant la coupe pleine Je souris le cœur vide et mange avec entrain
Le genou écorché par le roc du terrain Je me calmais enfin soigné par ma marraine J’avalais un bonbon sucrerie souveraine Dont le parfum rendait le souvenir serein
Est-il un seul bonbon aux magiques vertus Capable de chasser des âmes l’amertume Exhalé du regret d’un agrément posthume À présent sous l’humus et sans nul substitut
Fichue psychostasie nos serments sont foutus Malgré la thune un cœur pèse plus que la plume Ainsi a disparu à jamais dans les brumes Celle que j’embrassais à bouche que veux-tu