Il a jadis aimé d’une passion ardente Mais n’a pu renaître de ce dévorant feu Icare a survécu sans l’envie débordante De s’envoler encor quand il chut des cieux bleus
Elle a beau se montrer aimante et prévenante Toujours elle aperçoit des voiles nuageux Qui viennent embrumer nuées intermittentes L’éclat soudain naissant dans un regard heureux
Si cet orage ouvrant son aile menaçante Éclatait libérant enfin un flot furieux Et que disparaisse cette ombre permanente Hélas le maléfice agit toujours sur eux
Jalouse elle maudit la têtue revenante Qui ne veut reposer parmi les hymens feux Il ne sait comment dire à l’attristée amante Qu’il l’adore en effet mais se méfie du feu