J’ai quitté leur maison choisissant mon chemin Et je vibre de joie d’aller seul enfin libre Vivre ma vie c’est ça Un nouvel équilibre Sans les liens du passé ni la peur de demain
Voyez je vole libre et je côtoie l’azur Tel un bourdon d’été naviguant d’un vol ivre Sans ordre à recevoir mon être se sent vivre Sans mendier l’illusion d’un avenir bien sûr
Jusqu’ici j’ai subi d’un fleuve le cours lent Or je veux affronter les vagues et l’écume Sur l’abysse marine bourlinguer en tremblant
C’est un parfum de mort que chaque marin hume Pour percevoir la vie dans ses veines coulant Comme l’ange ressent le gouffre sous sa plume