Il y a deux ans déjà, j’écrivais un poème Pour une presque femme et pour ses dix huit ans Car elle m’avait offert un peu de ce que j’aime L’émotion partagée durant quelques instants.
Depuis ce moment là, c’est à un autre fil Qu’elle s’accroche un peu plus et se laisse guider Et dans son doux regard, encore bien juvénile S’illumine l’Amour qu’elle semble avoir trouvé.
Aurais-je en tant que père un conseil à donner Concernant cet instant oh combien important Moi qui n’en ai reçu ni jamais demandé Lors des choix décisifs qui s’imposent aux enfants ?
Prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre Echanger toujours plus, ne rien négliger Nourrir sa passion de la passion de l’autre Je n’en vois pas de plus important à donner.
Tes multiples facettes ne pas oublier Surtout ne réfréner tes grands éclats de rire Ni tes émotions, ta sensibilité Ne jamais trop changer pour toujours le séduire.
Toi qui rêve avec lui d’un futur à bâtir Entend ce qui veut être un beau testament Devant ce projet difficile à construire A l’aube de ta vie, toi qui n’a que vingt ans.