Mon esprit, cette fois, c'est toi qu'elle a laissé
Ne te laisse pas à l’eau aller mon esprit Pour te noyer mon cœur comprit Confusément que tu n’avais plus d’espérance Au moment où Marie a tourné ses talons Dans des élans d’intempérance A en tomber ses pantalons
Délaisse l’eau, ne te noie pas et bois du vin Mais évite gouffre et ravin Où t’attend Grand Satan Ange de l’Attirance En t’offrant des vallées, des rus aux claires eaux Des fleurs valant l’exubérance Des couleurs bleues des queues d’oiseaux
Qui sait ce que Marie peut vivre en son exil Déjà lâchée par son ex il Ne pouvait supporter sa tranquille assurance A torturer avec malice les sujets Et avait la prépondérance Sur les déchets et les rejets
Mon esprit cette fois c’est toi qu’elle a laissé Et blessé tu t’es abaissé Mais mord-elle le roc immortel en souffrance Dans un fond de ravin le vin est un devin Qui voit une femme en errance Aux dents en sang brun-lie-de-vin.