Je me pèle les mains quand je pèle le coing Et surtout quand à sa découpe je procède Car il ne met pas sa dureté dans un coin Mais toujours je le vaincs et vaincu il me cède
La bataille est rude et le combat acharné Autour de son cœur à percer presqu’impossible Comme s’il était un rocher réincarné En un noyau d’acier à l’attaque insensible
Mais je ne lui ai pas donné libre quartier Et voici monsieur fruit assigné à demeure Comme un colonisé sous le joug de Cartier N’ayant plus d’autre espoir que ce sans-grade meure
Le père cognassier sait de son fils la fin Qui m’importe et s’il se tient bien dans la cocotte C’est qu’il doit se plaire et me parfume la faim Qui monte aussi haut que de ce beau coing la cote.