Ne pouvant oublier cette solide Foi Que vous fîtes croître au seuil de l’année soixante Sur mon passé je ne retournai qu’une fois Sans vouloir y rester car ma force croissante Etait de monter la pente après la descente Que vous fîtes croître au seuil de l’année soixante Ne pouvant oublier cette solide Foi
Etant très mal armé dans la société Pour cocher les cases de la bonne conduite J’étais le loup passant de l’hiver à l’été La bête sauvage qui ne fut pas séduite Par une rencontre ne s’étant pas produite Pour cocher les cases de la bonne conduite Etant très mal armé dans la société
Ecarté du Bien je trébuchais trop souvent Dans les affres du Mal tissé de mille mailles Se refermant sur moi et mon esprit fervent Travaillait à chercher la plus fine des failles Pour sortir du filet qui piégeait toutes tailles Dans les affres du Mal tissé de mille mailles Où écarté du Bien je tombais trop souvent
Je vous croisai sur mon chemin par pur hasard Un de ces jours où le ciel est bleu sans nuage Et vous me dîtes va un chamois un isard T’attendent le pied sûr sans crainte de l’orage Sur ce mont où Jésus avait presque ton âge Par un jour où le ciel était bleu sans nuage Et que tu aurais pu croiser par pur hasard.