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Jean-Michel BOLLET

J'étais le loup passant de l'hiver à l'été

Ne pouvant oublier cette solide Foi
Que vous fîtes croître au seuil de l’année soixante
Sur mon passé je ne retournai qu’une fois
Sans vouloir y rester car ma force croissante
Etait de monter la pente après la descente
Que vous fîtes croître au seuil de l’année soixante
Ne pouvant oublier cette solide Foi

Etant très mal armé dans la société
Pour cocher les cases de la bonne conduite
J’étais le loup passant de l’hiver à l’été
La bête sauvage qui ne fut pas séduite
Par une rencontre ne s’étant pas produite
Pour cocher les cases de la bonne conduite
Etant très mal armé dans la société

Ecarté du Bien je trébuchais trop souvent
Dans les affres du Mal tissé de mille mailles
Se refermant sur moi et mon esprit fervent
Travaillait à chercher la plus fine des failles
Pour sortir du filet qui piégeait toutes tailles
Dans les affres du Mal tissé de mille mailles
Où écarté du Bien je tombais trop souvent

Je vous croisai sur mon chemin par pur hasard
Un de ces jours où le ciel est bleu sans nuage
Et vous me dîtes va un chamois un isard
T’attendent le pied sûr sans crainte de l’orage
Sur ce mont où Jésus avait presque ton âge
Par un jour où le ciel était bleu sans nuage
Et que tu aurais pu croiser par pur hasard.