J’ai pour habitude de ne parler qu’avant L’apéro de la noce ; après c’est le savant Qui dira tout debout au milieu de la table Et qui entonnera un chant insupportable.
Et je regarderai danser la mariée La bouche fermée sur une dent cariée Qui esquisse un sourire en formant un rictus Vu sur un gus qui suce un phallus de cactus.
Et je regarderai fouiller le marié Sous la robe en n’étant que peu contrarié Pour arracher la seule et blanche jarretière Qu’il gardera jusqu’à l’appel du cimetière.
Et je ne verrai pas ce qui se passera Quand le soir tombera ; que le repas sera Achevé sur une forte rincée de gnôle Qui donnera dans les deux têtes la torgnole.
J’ai pour habitude de demeurer discret Et vous ne saurez pas – car c’est là mon secret - Si j’ai écouté quoi que ce soit à la porte Et si j’ai vu par son trou : que Dutroux m’emporte !