Il rit le jour pleure le soir et puis s’endort En attendant qu’un bel ange blanc descende or C’est un Satan la langue en sang qui se pourlèche Et lui transperce la joue blanche avec sa flèche.
Mais de son nuage l’ange a vu le manège Et lange l’arme de fer avec de la neige Qui met une douce couche et bouche le trou Sans se faire aider par cheville vis écrou.
En même temps cette lange étanche le sang Qui en gouttes fines coule de l’orifice En se mêlant avec une larme en laissant
Apparaître un sourire après ce maléfice Sur les lèvres tirées par la main du matin Et la bouche rira quand fuira le Malin.