Un tapis d’or Dort à ses pieds Un vent qui crie Ecrit son agonie Aux trompettes de la mort Précieux dans sa dépression Un brouillard brouillé Peint son âme ensoleillée de poésie Des notes de rousseur Sur son visage à l’odeur de feuilles envolées
Voici l’automne Qui entre au bal des saisons Fait un dernier tango avec l’été Valse avec l’hiver Et boude le printemps
Voici l’automne Qu’un colchique posé Sur son grand manteau Aux couleurs de terre Prend le teint de son miroir.