"N'oublies pas que je t'aime", me dis-tu souvent. De quoi as-tu peur? Que je t'oublie comme le vent? Mes craintes, mes doutes, mes pleurs, murmurent ce tourment Ma Bien-aimée, un jour, à moi sera-t-elle, temps!
Ce temps qui nous guette, avise et se ravise, Jouant de nos tourments, nos espoirs il méprise. Faut-il à genoux supplier qu'il nous élise Au risque, de cette folie, tu ne sois plus éprise.
"Je t'aime, ne l'oublies pas" me dis-tu souvent. Comment amour si grand s'effacerait au temps! Ce temps qui passe nous rapproche-t-il pas au tant Vers ce rêve si doux que nous caressons tant.
Je cours, je cours vers toi ma douce Bien-aimée. Mon étoile vole, vole, vers ton ciel il vise. Ô divine, mon âme s'illumine pour l'éternité. Moi aussi, je t'aime, ne l'oublies pas ma Muse.