Adieu! Sache que nul ne te regrettera! Même si l'on ne tire pas sur l'ambulance, Chacun respire enfin, se dit : bon débarras! A l'aune des cicatrices de violences...
Tu as fait régner la terreur, au quotidien De ceux qui ne t'avaient pas choisi, qui pourtant Devaient te supporter, avec tes coups violents, Jusqu'à endurer d'être pris pour moins que rien.
Imposteur sublime, de ta mauvaise foi Tu as conduit nombre d'honnêtes personnes, Que tu persécutais en les montrant du doigt, A trop douter d'elles, leur nombre foisonne...
Tu n'as jamais rien construit hors du chantage. Pour t'échapper, certains acceptaient le pire, Te cédaient alors dans un vil marchandage L'espace de l'abject, sans pouvoir le dire.
Tu répandais tes diarrhées de haine noire, Sur les moindres pensées qui portaient le désir De goûter une sérénité sans gloire. Il te fallait empêcher la vie d'advenir...
Va sécher cette gangue de merde au soleil De tes envolées de délires alcoolisés! Nous n'avons plus à craindre, à chaque réveil, D'être la proie de tes colères avinées.
Nous te souhaitons une tristesse sans fin, Des jours interminables à examiner L'ampleur de ta propre catastrophe d'humain, Dans le fossé des douleurs que tu as créées.
Adieu! Sache que nul ne te regrettera! Avant de chercher d'autres proies à harceler, Prends le temps de bien examiner tes chakras. Quant à nous, nous prenons plaisir à t'oublier.
Sache aussi que nous créons notre syndicat, Celui des défenseurs des actes d'imposteur, Pour éviter d'être pris pour des cancrelats, Par des jean-foutre de nauséabonde humeur.
