Pas de pain? Qu'ils mangent de la brioche ! Pas d'argent frais ? Qu'ils remboursent leurs dettes ! Aristocrates toujours aussi moches, Le temps est venu de vous faire' la fête!
Plus, plus! Toujours plus, plus! Et encore' plus, plus ! Le seul axe des ogres de finances, La pensée réduite aux montants des bonus Des nantis de fric et de jouissance.
Des technocrates serviles des bourses, Sauveurs moralistes des ruines fades Des cadavres secs d'une folle course, Donnent du bâton, des coups en cascades.
Besogneux grassement dorlotés d'envies, Ils saignent davantage les démunis, Enivrant chacun de leurs chants pervertis, Englués dans leurs monnaies molles de lie.
Il coule un temps sur nos joues en larmes, Pour ouvrir les rides des peaux burinées. A cette source se fondent les armes, Des corps et coeurs en sueur des opprimés.
C'est bientôt la fin de ce vieux régime. Déjà sourd une musique sublime, Aux cris justice des plus fous d'entre nous? La dette ? Invention des ventres gras et mous!
L'argent coule à flot aux rivières du fric, Assez pour étancher leur dette à plus soif. Y'en a marre' des jours sans et des coups de triques' ! A chacun d'oser penser ce qui décoiffe' !
