J’ai souvent mesuré à l’aune du courage Les zones dévastées des êtres en voyage Ces oiseaux d’envergure laissant en leur sillage Un pont arc-bouté irisant les orages. Portant un chapeau noir couvrant avec pudeur Sa façon d’exister sans fard mais élégance Frêle papillon noir sur son fil d’équilibre Il a pris son envol vers un monde où vont libres Les tempos fleur de peau arrachés au silence En orpailleur de mots sous un cœur de rocker
Archipel englouti aux adieux sans sursis L’asphalte du railway endeuillé de sa trace Atteint au crépuscule les landes d’éclaircies. Irriseur arrosé, pur sang de rare race Noble sous une gangue aux allures gipsies
Balayés, les flonflons de la fête dénient A peine proclamé ce minuit d’allégresse Sous les sunlights éteints du voile d’une nuit Happant le baladin d’une main vengeresse Un éclair emporta l’aîné du clan Bashung Nanti du post-scriptum bouleversé du business Géant au coeur d’argile, for ever young.
Je l’avais vu grandir fougueux et solitaire Diamant à l’état brut plus de trois décennies Sur ce tertre où s’inscrit le terme d’une histoire De ce temps compressé comme un aide-mémoire Gaby…en m’avouant pour Gatsby c’est fini Son train de nuit s’enfonce au ventre de la terre…
Dis moi que tu avais menti... Que ses ongles n’ont pas noirci