Merci pour ce brouhaha de l’eau écumante qui se rue vers la vallée et les hommes d’aujourd’hui. Barbus précieux, chétifs actifs, forts et faibles c’est comme ça qu’ils sont. C’est leur trait distinctif et leur marque au fer rouge. Ne cherche pas à rivaliser brume d’écume, l’homme est plus impétueux que toi. Toujours il rebondit toujours il se relève et la sécheresse ne l’arrête pas. Pas de trêve pour lui. Il construit. Buisson d’écume ardent est ton courage increvable ta rage. L’orage des passions s’éteint quand tu atteins la plaine. Où ton étain déteint sur les textures humaines. A perdre haleine tu cherches le bout de cette arène où rugit ton combat. On entend le grondement de la foule invisible. Bats-toi mon ami, vaux ta part d’infini. Gagne le prix que tu vaux Tu peux gagner tu es béni. Chaque minute emporte un peu plus loin ton destin. Tu ferais mieux de t’organiser pour ne pas perdre de vue ton vrai visage, ton regard personnel et tes rêves, qui espèrent tout de toi (et non pas l’inverse). Croire qu’un espoir est permis. Regarde ces falaises, par lesquelles le Vercors s’accroche de tout son poids au ciel qui ne s’abaisse pas. Vois comment il s’en écartèle. Et trouves-y de quoi croire. Croire que mener une belle vie est en ton pouvoir. Et que ton Dieu ne t’oublie pas de ses regards.
