Donjon d'écailles sur ton poitrail s'émaillent les chants des cailles
L'aveugle lit en braille sur les rebords rugueux les replis les contours des parfums de fleurs d'ébène
et l'infini... l'infini gîte là comme un coeur en sa cage thoracique palpitant, toujours jeune, à gorge déployée il rit dans son soleil amène
l'infini, il est là caché dans le fini comme la braise dans le bois aux confins de nos limites...
l'infini librement cavale en mes ornières la beauté miséricordieuse dilate mes oeillères et l'imprévu, je le vois dissemblable à hier semblable à un inconnu il lève le pouce il fait du stop il me surprend il m'éveille il me contraint à accueillir à m'ouvrir à consentir à renoncer à vivre et à improviser sur le théâtre des révolutions le jeu de ma volonté dans le décor toujours mouvant du temps présent que faut il faire ? jouer le jeu. ça vaut la peine