"Sur ma tour de garde, je me tiens éveillée tout le long du jour."
Veille, Marie, veille sur chacun de tes enfants Veille, bergère, veille sur chacune de tes brebis Du haut de ta tour, tu peux voir au loin celle qui la plus égarée, la plus éloignée, la plus délaissée, la plus éplorée. Veille, ô toi qui aimes de ton cœur en flambeau (oh cœur tendre en lambeaux...) Du haut de cette tour ta statue dorée, qui renvoie au loin les rayons du soleil est comme un phare dans la nuit pointant vers les hauteurs de sa chandelle fidèle. Veille ô chandelle veille j'ai besoin de la lueur de ton cœur pour prier avec foi. O toi la tourterelle du Bien-Aimé qui la nuit garde ta ficelle dans ta tourelle, fidèle attendant son retour espéré... Car la foi est au fond une attente. La foi qui est patiente. Toute la nuit, elle pêche sans rien prendre prête au petit matin à jeter les filets. Veille ô Marie veille quand je m'endors dans ma détresse. Et d'en-haut lance-moi ta tresse, que d'en-bas je garde le lien. Veille maman veille sur mon cœur du fond de ton cœur de mère. Que jamais je ne désespère du bonheur.