Deux jours maintenant que le vent du sud souffle, Du bord de l'océan on les voit arriver, Elles semblent venir de très loin, des confins, Les vagues, transformées en immenses rouleaux.
On les voit se former au large des côtes, Plus elles approchent et plus elles gonflent, Le vent de terre, fort, souffle sur leurs crêtes, Créant de fabuleuses crinières blanches.
Lors elles se déversent sans discontinuer, Dans un fracas de tonnerre et d'écume, Ecume qui semble d'un blanc immaculé, Tant il tranche d'avec le gris sombre du ciel.
C'est un déchaînement de puissance infinie, On se sent si faible devant tant de force, Pourtant, en toute humilité les surfeurs, En connaissent les dangers, s'en divertissent.
S'il fallait le démontrer, c'est bien la preuve, Qu'en toute circonstance s'il la respecte, L'être humain trouvera sa place au sein, De cette bienfaitrice mère Nature.
