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Jacques MALANDRINI

L'avenir à venir...

Allons calmes et sereins, vers notre destinée,
Sur la route des pleurs nous aurons parcourus
Des chemins sinueux, d'embûches et de virages,
Regards troublés, déserts brûlants, et les mirages !
Choses qui n'existent pas, mais que tes yeux ont vues
Et qui t'ont éconduit de ta route tracée.
Sans une réfection, sans aucun préjugé,
Franchissant les obstacles à tes pieds déposés
Sur un parcours forgé d’amers sentiments
Ni Dieu, ni la nature, pas même ne fusse le temps
N'ont vaincu ton courage, ta foi, et c'est ainsi
Que tu pardonnes au monde toute cette infamie.
Plus grand est ton pardon que le désert brûlant,
Plus grand est ton amour que tous les océans,
Plus calme est ta parole que le plus grand silence,
Plus calme est ton repos bercé d'indifférence,
Plus fort est ton corps pur qui ne craint la douleur,
Plus fort est ton esprit dans toute sa splendeur.
Désirant retrouver les grandes espérances
Comme le goéland au vol romantique
La bannière déployée, signe d'indépendance
Dressée à bout de bras par un soldat statique
N'a pour but de montrer au monde insatisfait
Qu'il n'est pas toujours bon de faire ce qu'il lui plaît.
Nul n'est sensé connaître d'avance son avenir
Car bien que programmé, personne ne sait lire
Les signes du futur, même si des voyantes
Souvent mal inspirées, trouvent par inadvertance
Pour certains sujets, qui croient en leurs destinées,
La route qu'il faut suivre et le chemin tracé.
Restons les pieds sur terre et bénissons le jour
Ou, malgré les souffrances et les doutes certains
Dans un monde sans nom, les hommes de demain
Respecterons l'accord au nom de notre amour
Afin que la misère disparaisse enfin
Et que vivent les êtres dans un monde incertain.
Allons dans un élan qui semble salutaire
Agissons sans prudence mais avec raison
Plus encore que les pères, rangeons notre colère
Gardons nous des jaloux, ou alors renonçons
A montrer, en dépit de nos modestes âmes
Toute la charité qui brûle dans les flammes.
Si nul ne s'en souvient, le monde périra
Dans une mort lente et trop souvent amère
Et ne restant plus rien, qui donc se souviendra
Des combats douloureux qu'avaient livré nos pères
Afin de libérer les enfants à venir
Espérant comme nous un plus bel avenir.