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Jacques MALANDRINI

Amitié brisée....

Entre nous, mon amie, que ne fusse terni,
Cette belle amitié dont nous étions nanties,
Essayons par des mots de dire la vérité,
Pourquoi avoir rompu cette entente sacrée...

Tu parut dans ma vie comme le bienfaiteur
Une innocente complice arrivée à son heure,
Mon âme était seule dans ce nouveau village
Et de notre "rencontre" est né un grand message...

Et n'étant, ô mon Dieu, qu'une femme sur cette terre,
Un sommeil paisible et sensé m'a bordé,
Mais mes rêves reviennent toujours en arrière,
Je nous revoie , les deux, devant un bon café...

Déployant de mon cœur le coté maternelle,
Je pense à mon amie, toi, la femme si belle,
Que me pardonnes-tu ! Si je te vois "enfant"
Se souvenant de moi comme d'une maman...

Puis le passé s'en va dans le vaste océan
Emmenant avec lui nos meilleurs souvenirs,
Mais tout est pardonnable ! Nul n'est intransigeant !
Quand l'orage est passé, l'amour peut revenir..!

L'espoir peut briller plus fort que le diamant,
La chaîne est cassée, et le bateau dérive
Nos âmes auraient-elles perdu de leur cran.!
Pour regonfler les voiles et rejoindre la rive...?

Peut-être que le souffle n'est plus ce qu'il était,
Et que chacun se plaît à rester où il est...
As-tu un grand secret gardé au fond du cœur
Qui t'apporte en me voyant, un rejet de rancœur...

Dans ce cas, je comprends, la sonnerie est morte,
La musique n'est plus, et tu fermes la porte,
Sur un rythme léger, laissons les s'envoler
Ces fameux souvenirs que nos avons aimés...

Le paradis perdu a fait place à l'enfer
Tout comme l'automne disparaît pour l'hiver
Quand l'orgueil est présent, le cœur devient airain,
Et il faut être fort pour défaire les liens.

Nous nous étions jurées une amitié fidèle,
Mais le diable est venu et a coupé l'attache
Qui durant des années nous tenait par les ailes
Et dont nous étions fières, juste avant qu'elle ne lâche.

Déployons cette envie de retrouver nos âmes
Car aucun sacrifice ne vaut le prix du sang
Nous devons arrêter le brasier qui s'enflamme
Et brûle maintenant depuis bien trop longtemps...

Ils nous faut pour cela mettre nos âmes à nues,
Devant la glace en Pieds en chasser ce mystère,
Que notre volonté reprenne le dessus
Tel un enfant bercé dans le sein de sa mère...