Le barde a les doigts légers sur ses cordes Sous la caresse frémit sa guitare De notes son oreille ne se montre avare Chaque fois à son chant mots et plaintes s’accordent
Son ouïe fine découvre le ton juste Et sa voix trouve le ruisseau à suivre Celui qui l’entend sait combien il fait bon vivre Pour sa gloire il n’a besoin de bomber son buste
De temps en temps surgit la douce ritournelle Elle a l’inflexion des voix chères qui sont mues Par le désir d’une valse éternelle
Ecoutons le chanter c’est pour nous respirer A nouveau quand nos âmes sont têtues Trois notes d’escalier mènent à l’empyrée.