Chasse l’ignorance infinie de nos mystères, Dans ce monde matériel devenu austère. Eloigne de nous les dons promis sans saveur Qui, furtivement, obtiennent notre faveur, Mais qui nous éloignent tant de nos joies d’enfance. Eloigne de nous les temps présents d’arrogance !
Les cieux sont vides de toi Père Noël !
Tu es un être évanescent et mystérieux, Qui est de nulle part et d’ailleurs dans les cieux. On dit de toi que tu viendrais du pôle nord, Et nous l’avons perdu déjà, mille sabord ! Que revienne ton pôle de joie, de tendresse, Qui couvre notre âme de toutes ses caresses.
Je te vois bien ici et là Père Noël !
Nos jardins d’été sont sources de tes romances. Nos paysages froids sont tes chants d’élégance. Les bouquets de printemps te rendent un grand hommage. Les fleurs d’hiver font de toi un autre roi mage. Tu es tout à la fois visible et invisible. Malgré cela, tu restes toujours accessible !
Reviens mon frère, mon ami, Père Noël !
Lorsqu’à Noël, tu nous fais de très beaux cadeaux, Rien n’est vraiment sûr que tu en sois le serdeau. Mais même s’ils viennent d’un être cher aimable, Ils sont le don d’un ailleurs indéfinissable. Dois-je admettre finalement que tu n’existes pas ? Je veux décidément m’inscrire dans tes pas, Et, jour après jour, être ton fidèle otage, Toi, l’autre prénom de la magie du partage.
