Ils se font vis-à-vis Se regardent souvent en chiens de faïence Mais aboient rarement
Triste et glauque est la vie Qu’ils mènent face à face Depuis plus de trente ans
Le ciel est au-dessus d’eux D’un bleu verdâtre assez profond On y distingue tout au fond A la lisière de la forêt Une armée d’anges qui passe Comme un vol de hérons cendrés