Tu t’assieds sur la vague Le regard perdu Juste un peu au-dessus De la ligne d’horizon
Tu te laisses conduire Minuscule fétu Poussé par les vents Et la force de l’eau Puissante de l’océan Tu n’as de regret Que celui d’être né
Parfois tu te plais A t’imaginer Qu’au-delà des limites Fragiles du temps Des vibrations d’espoir Se profileraient De l’autre côté
Que tous les dieux du ciel Et tous ceux de la terre Te mènent à bon port Quand les rideaux épais En s’ouvrant t’offriront Le sourire avenant Et les bras de la mort