Le temps passe Le temps passe Mais ton beau cou blanc Porte encore la trace Des derniers instants
J'imagine le monstre Qui s'est jeté sur toi En t'arrachant la vie Par la pression des doigts Qu'il avait crochus Selon le légiste
Je n'ai rien osé dire Vu mon incompétence Je lis ici la mort et la douleur Et je me fonds dans le silence Du présent qui se déchire Et se dérobe sous nos pas