Je veux étreindre un arbre Platane ou marronnier Et me greffer A son corps arrosé Par les chiens de passage
S'il me rejette comme Un greffon méprisable J'irai tenter ailleurs La grande aventure
Je hanterai le paysage De vos seins lourds De votre vulve fleurie De vos poignées d'amour Et si le diable vous le permet Je vous jure Que vous me quitterez Sans regret Avant la fin du jour
Il ne me demeure de choix Que celui que le vent m'impose