Que l'on me dise qui brisa Les tombes anciennes Et puis creusa La terre jusqu'à La strate de l'inhumation
Que l'on me dise le nom De l'homme qui pria Seul au milieu de l'allée déserte Et dont la frêle silhouette Se détachait sur l'horizon Ponctué de cyprès
Que l'on me dise enfin pourquoi Entre les vieilles couronnes aux rubans illisibles Et les gerbes de fleurs irrémédiablement fanées Nul ici-bas ne semble comprendre Le sens profond des croassements terribles Des corbeaux perchés Sur le faîte de La cabane du Jardinier