Ils ont mêlé leurs larmes A l’eau tiède de l’étang Sans doute préférant Qu’elles stagnent Dans un profond silence Seulement perforé Par des insectes bourdonnants
Ô cette crainte du fleuve Qui charrie tout vers la mer A cause du courant Chagrins Peines Douleurs Souffrances
On pense surtout On pense beaucoup Aux larmes dissoutes A la fin du voyage Dans les eaux saumâtres de l’estuaire Au royaume du doute Et des songes amer