Parler pour faire parler Se taire pour obtenir Un moment de silence Prier pour maintenir En soi la vibrante présence De l'esprit qui délire Et frénétiquement S'accroche à tout ce qui passe L'amour Les joies Les heures claires ou pourries Qu'emporte le vent
Laisser filer le temps Comme dans le ciel Les grands oiseaux blancs Qui ne laissent leur trace Sur nos rétines qu'un bref instant
Mourir pour donner suite A la vie ici-bas Sous un aspect qu'à ce jour Nous ne connaissons pas Mais que tu imagines Quand assis près du feu Tu observe les flammes Qui dansent Qui s'entortillent Et qui évoquent le jeu Parfois cruel des séductions