On se fie au hasard Pour se faire prévenir De ce que sont devenus Les amis Les amours Et les images simples qu’un jour Nous avions figées Dans ces glaçons de la mémoire Que les années engrangent
Ceux qui prient s’imaginent Que Dieu va descendre Du ciel pour les aider Et finissent par Se persuader Qu’ils entendant le vol des anges
Ceux qui ne croient plus en rien Ou qui n’ont jamais cru Se tiennent à carreau Mais ils pointent du doigt l’oiseau Qui leur défèque dessus