Le temps passe Les nuages aussi Mais si bas Qu’ils te bousculent Et te voilà Couché dans l’herbe Et détrempé
Tu tentes de te relever Mais ton pied glisse Et de nouveau tu tombes La foule par curiosité S’approche de toi Elle t’encercle Elle t’enserre Te voilà pris dans un étau
Craignant le ridicule Tu fais le mort Tu ne bronches pas
J’attends impatiemment Que quelqu’un te chatouille Je rirai aux éclats