Mes inclinations naturelles Ne me portent guère A la fréquentation Des chaires de pestilence Des vampires mondains Des zouaves de carnaval
A parler franc je préfère Le silence de la mer Le lamento Des gondoliers mécaniques Les chansons glauques Des estaminets Enfumés et troublants Qui longent le canal Les cris orgasmiques Dans les coulisses du bal Les rires gras Des pince-fesses Les bas résilles Des filles du trottoir La pâle lueur Des réverbères Dans la nuit noire La casquette du prolétaire Oubliée sur un banc Le rouge calicot Qui s'offre à tout vent Et dans la nef des cathédrales Surgis du ventre ronflant Des grandes orgues Les accords vibrants De l'Internationale