Nous marchions dans le sable Ocre rose du temps Mus par l’ardent désir D’enfin nous arrêter Mais cruelles les heures Sur le cadran des jours Ne voulant rien entendre Hurlaient à nos oreilles D’une voix de crécelle L’ordre d’avancer Et nous obéissions
Nous rêvions de repos D’un lit pour nous coucher Et notre âme aspirait A d’autres incendies Que ceux qui rougissaient le ciel
Puis nous vîmes au loin Tout près de l’horizon Des images nouvelles Débordant de fraîcheur Et nous tendions nos bras Et nous tendions nos mains Vers le semblant d’écume De nos désillusions