Mais qui dira jamais La majesté du Rhin Réfractaire à l’effort L’air un peu fier Parfois hautain Quand il hâte le flot Vers les brumes du Nord Entre les courbes lascives De la terre qui dort
On le dit vert ou bleu Mais c’est le ciel qui Toujours en décide Et le poète prétend Qu’il a des reflets d’or A cause des étoiles Repères de l’espoir Qui mènent à bon port Les barques et les chalands Sous le dôme oppressant Des nuits hivernales