Chaque nuit plus inquiet Que la nuit précédente Je tremble comme un enfant Que la mort guette au coin du bois Et qui souvent l'appelle
Le jour est plus tranquille Je me cache parfois Derrière un foyard blanc Il m'arrive aussi de jouer à la marelle Ou de faire semblant
Il se fait tard excusez-moi C'est la fin des visites Il faut que je vous quitte Je vous laisse repartir dans le noir Rejoindre la ville Où je vivais naguère
Voyez ce vieux drôle Qui porte une casquette Il est chargé de fermer Les portes de l'asile Dès que tombe le soir