Assis inconfortablement Sur les pierres moussues D'un brise-lames ancien Nous comptons les bateaux Nous dénombrons les chiens Et nous nous enivrons Du parfum frais des algues Et du cri des mouettes
A marée haute nous partirons Sans avoir eu le temps De refaire le monde
Et demain si nous le pouvons Ensemble nous retournerons Compter sur le brise-lames Les bateaux et les chiens