Ami permets-moi De te présenter le temps Il se tient devant toi Divisé En parcelles infimes Et s’étend De la fraction de seconde Jusqu’à l’éternité
Lorsque dans la nuit Que les étoiles animent On se met à douter De lui Il se rappelle à nous Qui suivons le cours des astres Les yeux rivés au ciel Jusqu’au lever du jour
La vie active Reprend alors son cours Et le temps s’y colle Comme une lèpre féconde Les aiguilles du cadran Tournent sans faillir Et plus le temps passe Plus nos douleurs abondent