Les derniers êtres pensants De la ville engloutie Dans la grisaille du Dimanche matin Se promènent incertains
Parfois même cherchent-ils A se débarrasser Des chagrins et des peines Trop lourds à porter Qui les alourdissent Et les freinent Et les empêchent de courir
Ils ressemblent à ces poissons Rouges qui tournent en rond Dans un petit bocal Dont l'eau donne du monde Une vision claire mais pleine D'étranges distorsions