En dehors des deux rives enrichies de légendes Excepté le poids lourd des récits amplifiés Par les apports nouveaux des générations Rien ici ne suscite le moindre intérêt Le fleuve s’écoule tranquille Et semble charrier l’ennui
Du ciel souvent sombre au-dessus de la ville Descendent parfois Des poussières d’étoiles Au coeur de la nuit sur le toit des maisons Sur les arbres du parc Et même au fil de l’eau Perturbant les poissons Qui ne demandent rien De plus que la paix de l’onde
Devant ce tableau Où la tristesse abonde Il n’arrive parfois De m’interroger Sur le destin des choses Et la marche du monde