Des ombrages de bosquets D’où nous vient la fraîcheur Au soleil de la plaine Dont l’accablante ardeur Ralentit notre marche Et des fruits en attente De leur murissement Que nous croquerions à belles dents Dans un proche avenir Aux ruisseaux qui serpentent Toujours trop loin Quand on cherche à Se rafraîchir Nous plantons Ici et là Les grands jalons D’un monde imaginaire Construit de nos mains Pour échapper à l’ordinaire
Frères et Sœurs parlons franc Voilà le monde Petit Mesquin Que nous élaborons Pour meubler notre temps