J’écris en marge Des grands arbres nus Des plaines herbeuses Des fontaines joyeuses Des sourires d’enfants Et des oiseaux chantant Sur la margelle du puits
J’écris en marge Du ciel toujours bleu Du soleil éclatant Du coeur battant Des amoureux transis
Mon royaume est fait d’ombres Mêlées d’effacements D’impatience De colère De désamour De révoltes claires Et tonitruantes De désespérance De cynisme D’auto-dérision
Les grands jalons De mon errance Sont les blessures De ma déraison