Il paraît que les murs Se fendillent Que le jardin Déjà si petit Se rétrécit encore Et que la nappe à thé N'aura bientôt plus Que la taille d’un mouchoir
Il paraît que le ciel A grands coups de pinceaux Blanchit Sous le harnais
Il paraît que que la terre Ici tremble parfois Que plus rien ne Serait assuré Que les vérités Ont été pendues Ou décapitées
Mais il paraît aussi Qu’il resterait encore Contre toute attente en ces lieux De la poussière d’étoiles Et des bribes d’utopie